Étude de l’humeur sédentaire II

Journal d’étude « étude de l’humeur sédentaire »

Étude du comportement sédentaire

L’article suivant poursuit notre série d’ « études de l’humeur sédentaire ». Tout au long de cette série nous vous présenterons diverses études sur le comportement sédentaire, décrivant le procédé de planification des résultats. Nous allons commencer le procédé d’enregistrement des données nécessaires pour examiner le lien entre le comportement sédentaire et l’humeur. Pour le faire, nous allons détailler une étude particulière du comportement sédentaire afin d’illustrer nos propos.

Partie 2 : Enregistrement des données de l’humeur et du comportement sédentaire

Quand on étudie le comportement sédentaire il est important de sélectionner un calendrier qui fournit suffisamment de données à analyser. Dans ce cas, le chercheur choisi une période de cinq jours en évaluation ambulatoire afin d’enregistrer les données de la vie de tous les jours. Au-delà de cette période de cinq jours, l’humeur des participants est évaluée plusieurs fois par jour et avaient leur activité enregistrées durant les heures d’éveil.

Pour enregistrer l’humeur des participants, il est nécessaire d’utiliser la méthode de l’échantillonnage. Pour cette étude, la base android de l’expérience d’échantillonnage : App movisensXS présente la version courte du « Questionnaire Multidimensionnel de l’humeur (QMDH)» à intervalles aléatoires. Le QMDH mesure l’humeur dans trois dimensions – Valence, excitation énergétique, calme – et était spécifiquement contextualisé pour les études ambulatoires (voir Wilhelme et Schoebi 2017, p. 259ff.)

Si aucun dispositif technique n’enregistre le comportement sédentaire (voir Kang et Rowe, 2015, p.113), de facto le capteur d’activité sert d’instrument de recherche de votre choix. Compte tenu de l’abondance des capteurs fitness sur le marché, il est parfois tentant de se tourner vers des dispositifs moins chers dans le but d’obtenir plus de données. Cependant, pour les données du niveau de la recherche, il est important d’utiliser des appareils adaptés. . Bien que cela signifie moins de dispositifs et moins de participants, la qualité des données compense largement.

Le Sedentary Behavior Research Network(SBRN, 2017) définit le comportement sédentaire : « Le comportement sédentaire est tout comportement éveillé caractérisé par une dépense énergétique ≤1.5 équivalents métaboliques (METs) en position assise, allongée ou couchée ». Ainsi, dans le but d’obtenir un enregistrement optimal, nous avons besoin d’évaluer autant le corps que la dépense énergétique.

Dans la partie suivante de cette série, nous allons décrire comment, dans le cadre de cette étude, les lignes directrices sur les comportements sédentaires ont été respectées.

Étude de l’humeur sédentaire

Journal d’étude « Étude de l’humeur sédentaire »

L’article suivant commence une série d’ « Études du comportement sédentaire » dans laquelle nous détaillerons le processus de l’étude depuis la conception jusqu’aux résultats. Nous allons nous concentrer sur le lien entre le comportement sédentaire et l’humeur. Mais avant, nous devons aborder un point important.

Pourquoi rechercher des comportements sédentaires ?

"Whoever sits longer dies younger" et "« S’asseoir est la nouvelle cigarette ». ". Ces entêtes proviennent de récentes études sur le comportement et la santé. Avec de telles conclusions, le comportement sédentaire interpelle l’attention des chercheurs, et le grand public regarde avec un grand intérêt. Au fur et à mesure que la compréhension du comportement sédentaire et de ses conséquences se développent, de nouvelles recherchent semblent illustrer ses effets néfastes sur la santé cardiovasculaire, les paramètres métaboliques et musculaires ainsi que ses risques élevés pour la santé physique en générale. (Owen et al., 2010, p.3).

Malgré ces découvertes, il y a peu de recherche sur l’effet du comportement sédentaire sur la santé psychologique. Les résultats préliminaires indiquent un possible lien entre les deux. Comme Fuchs et al. Suggèrent (2015. P. 7) « s’assoir change l’activité du métabolisme et ainsi il ne semble pas improbable que cela puisse également influencer les processus psychologiques. » Si le lien entre un comportement sédentaire et une santé psychologique défavorable existe, le comprendre serait utile dans la lutte contre les maladies psychosomatiques.

« Comment mesure-t-on le comportement sédentaire et l’humeur ? » … à suivre dans les prochains articles